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14 avr. 2016

Stéphane HESSEL revient pour s'exprimer sur "nuit debout" !



INCROYABLE : STEPHANE HESSEL revient d’entre les morts pour  s’exprimer sur Nuit Debout !




Au purgatoire, notre reporter a rencontré cette vielle baderne de Stéphane Hessel qui doit encore y passer quelques centaines d’années à écrire des pamphlets à dix balles. 

Souhaitant  réagir sur le mouvement Nuit-Debout, L'auteur d' Indignez-Vous ! a daigné accorder à NR (Notre Reporter) ce bref entretien. Vous constaterez que le verbe de Stéphane Hessel est  toujours aussi empreint de son inénarrable sagesse approximative.

NR : Cher Monsieur Hessel, que pensez-vous de ce mouvement spontané baptisé les Nuits Debouts ?

Stéphane Hessel : Ces réunions d’hurluberlus n’ont rien de spontanées ! Sans les EELV, le NPA et d’autres spécialistes de l’agitation, ils seraient déjà retournés devant leurs jeux vidéo et leurs collections de Lego®.

NR : Pourtant, il semble qu’on y trouve une volonté de repenser la politique, de remettre en questions les codes, de rechercher de nouveaux moyens d’exprimer le lien social !

Stéphane Hessel : Allez déambuler dix minutes au milieu de ce ramassis de minables ! Vous y verrez des lycéens et des étudiants qui n’ont aucune idée des conséquences de leurs actes, de la réalité de société d’aujourd’hui et des incroyables tensions en jeux ; vous y verrez des  salariés de la fonction publique et des salariés protégés, des syndicalistes, des retraités, des professionnels de l’assistanat associés à des profiteurs du système…aucun travailleur parmi eux. Comment voulez-vous qu’une seule idée utilisable surgisse ? Ils n’ont lu aucun des auteurs dont ils trahissent l’idéologie. Ce sont des nazes.

NR : Comment expliquez-vous que l’état laisse faire ?

Stéphane Hessel : C’est du marketing.  Tous ces gens, et surtout les plus jeunes vivent ensemble des moments intéressants, fédérateur d’une sensibilité de gauche. Presque tous resteront pour toujours des électeurs de gauche après avoir vécu ensemble des moments très fort qu’ils auront ressenti comme un combat d’avant-garde. Le PS au pouvoir a tout intérêt à laisser s’établir cette fraternité d’arme, comme il a par ailleurs tout intérêt à flatter l’électorat musulman, ce qui explique la présence incongrue des mouvements pro-palestiniens dans ces Nuits Debout.

NR : Pensez-vous qu’il y ait une corrélation entre Nuit Debout et le mouvement contre la loi sur le travail ?

Stéphane Hessel : Cette loi est un tissu d’âneries et un énorme contresens. Bien qu’elle été rédigée pratiquement par la CFDT, le pouvoir a accrédité l’idée qu’elle était une concession au patronat.  Les « jeunes » croient se battre contre la destruction du code du travail  alors qu’ils perdent sur tous les tableaux : le système ne vise en fait qu’à protéger ceux qui ont déjà du travail. Quant aux autres, ils peuvent crever… ou plutôt bénéficier du RSA, ce qui les conduits à avoir tout plein de temps pour faire les Nuits Debout

NR : En conclusion, quel conseil pouvez-vous donner aux militants de Nuit Debout ?

Stéphane Hessel : Qu’ils aillent se coucher ! Il y a tant de trucs géniaux à faire la nuit sous la couette. N’est-ce pas Simone ?

27 janv. 2015

A voir et revoir sans modération. C'est presque génial (l’atterrissage est un peu abrupte et il passe à côté de la notion de proto-science qui lui simplifierait bien la vie).
S'il n'était pas manifestement tombé dans la marmite du matérialisme historique, Lordon aurait confiné au sublime.

http://www.gabrielperi.fr/699.html


11 janv. 2015

Il faut se garder de tout amalgame !



EXCUSIF : LE PROFESSEUR CHORON S’EXPRIME SUR LA TUERIE DE CHARLIE HEBDO.



Notre reporter a rencontré le Professeur Choron dans un lieu que nous avons décidé de tenir secret pour des raisons évidentes. Voici quelques extraits de cette interview, la première qu’il accepte d’accorder depuis son décès survenu le 10 Janvier 2005 dans les conditions que vous savez. Ses propos n’engagent que lui.

NR : Vous avez  certainement pris connaissance du terrible attentat qui vient de frapper la rédaction de Charlie Hebdo. Quel commentaire cela vous inspire-t-il ?
Choron : Quelle bande d’enfoirés, ces tueurs. Mais il faut se garder de tout amalgame.

NR : Pensez-vous que cet acte ait un rapport avec le fait que les meurtriers ait été des islamistes.
Choron : Vous voulez dire des musulmans, c’est-à-dire des types qui croient qu’il existe un dieu auquel il faut absolument se soumettre. C’est l’expression de la plus pure connerie. Je leur pisse à la raie, mais je me garde bien de tout amalgame.

NR : D’après vous, l’islam est-il soluble dans la démocratie ?
Choron : Vous n’êtes pas à l’abri d’une question débile. Vous devriez savoir que l’islam n’est pas une religion mais un système de vie, un système juridique et un mode de gouvernement. Les musulmans veulent que le monde entier soit musulman. L’islam n’est soluble dans rien. Mais gardons-nous bien de  tout amalgame.

NR : Professeur Choron, pensez-vous qu’il y ait trop de musulmans en France ?
Choron : Il y a trop de cons, mais gardons-nous de tout amalgame.

NR : A vous écouter, j’ai le sentiment que vous associez intimement l’islam et l’islamisme.
Choron : L’islamisme est le bras armé de l’islam. Les conquêtes, les invasions de l’islam passent par la bite, le pognon, la ruse et le bâton. L’islamisme c’est le bâton. Mais je me garde bien de tout amalgame

NR : Professeur Choron, et dieu dans tout ça ?
Choron : La croyance en ce concept foireux est à l’origine du comportement aberrant de ces connards d’assassins. Dieu n’existe pas dans le monde réel, c’est juste une pathologie de l’esprit humain. C’est une épidémie de bêtise qui se transmet de cerveau à cerveau. J’emmerde les croyants, et croyez-moi, je me garde bien de tout amalgame.

NR : je vous remercie d’avoir bien voulu répondre à nos questions. Avez-vous quelque chose à ajouter, un message particulier pour nos lecteurs ?
Choron : Je les emmerde. J’emmerde encore plus ceux qui ne vous lisent pas, mais je me garde bien de tout amalgame.

13 août 2010

Critique radicale de Dieu (6)


Après votre mort, vous avez prévu de faire quoi, vous ? Suivant votre religion vous avez potentiellement accès à tel ou tel paradis. Pour peu que vous ayez choisi la bonne version du pari de Pascal et que votre comportement soit en phase avec les exigences de votre religion, vous devriez vous retrouver dans un endroit assez agréable, à ce qu’il parait. Endroit, dit on, où la félicité le dispute au bonheur et à la béatitude.

Cool n’est-ce pas ? En plus vous y rencontrerez tous vos camarades de jeux du temps où vous étiez vivant, ou en tout cas ceux d’entre eux qui se sont comportés correctement et qui sont de la même religion que vous. Les autres rôtissent en enfer bien sûr.

L’existence potentielle d’un dieu nous permet aussi de mieux accepter l’absence des êtres chers qui ne sont plus là. Les savoirs dans un autre monde où ils sont potentiellement heureux nous aident à vivre et nous poussent à surmonter notre chagrin. Nous sommes irrésistiblement tentés de combler cette terrible absence. Le dieu de notre communauté humaine se trouve justement là pour nous donner quelque chose à quoi nous raccrocher. C’est une tentation naturelle, mais qui n’a pas de rapport avec le concept de dieu. J’ai toujours été étonné de constater que toutes les religions avaient une explication de la vie après la mort.

En effet, pourquoi devrait-on associer l’idée de dieu et la croyance dans une forme d’existence après le décès ?

L’homme a également inventé une autre forme de consolation : la métempsychose. Suivant que les personnes aient eu une vie plus ou moins bien réglée, quand elles meurent, elles ne meurent pas vraiment. Elles se réincarnent dans des individus ou des bestioles plus ou moins élevés dans une hiérarchie assez anthro-centrée. Je veux dire par là le que dans le cadre de cette croyance, se réincarner en ver de terre, c’est moins cool qu’en femme de président de la République.

Ensuite, au fur et à mesure des réincarnations l’on est sensé tendre vers une sorte perfection. Dans le cadre de cette conception de dieu, celui-ci est au bout de la chaîne : c’est l’être super parfait vers lequel on doit tendre, en respectant un certain de règles sociales.

10 mai 2010

Critique radicale de dieu (5)


Dieu est contagieux.

Savez-vous que Dieu est un « meme » ?

Un meme est un concept qui se transmet d’un esprit à l’autre comme un virus passe d’un corps à l’autre. L’idée de dieu est un meme particulièrement virulent.

Nous constatons que toutes les civilisations qui ont durées plus que quelques dizaines d’années ont adoptés une religion ou ont au minimum vécu avec des religions très présente en leur sein. Il semble que l’idée de dieu soit consubstantielle aux civilisations humaines qui ont assurées leur pérennité. La simplicité de ce concept, sa force, son effet rassembleur cimente les sociétés humaines bien plus surement que ne le fait la simple pensée rationnelle. Le sens de la justice immanente, consubstantielle à l’idée de dieu pousse chacun à respecter un certain nombre de règles qui facilite et pérennise la vie dans une société donnée. La coutume, adossée à la croyance commune, ancre l’individu dans un univers rassurant et codifié qui s’auto reproduit de génération en génération. Une fois la représentation de la divinité à peu près fixée, elle se transmet dans les lignées familiales et se développe de proche en proche avec l’essor de la population humaine qui en est infectée et la véhicule. Une croyance unique cimente les peuples et de plus, offre le prosélytisme comme une motivation à la coquète.

C’est un avantage compétitif énorme.

Une civilisation qui possède un tel outil à toutes les chances de s’imposer sur son aire géographique. On peut même supposer que l’avantage historique des civilisations monothéistes sur celles pratiquant le polythéisme vient de la plus grande efficacité fédératrice d’un seul dieu comparé au patchwork de la famille élargie d’un panthéon. C’est aussi probablement l’intuition de la nécessité de cet outil qui a poussé les révolutionnaires de 1789 à proposer l’être suprême comme support à la liesse du sans-culotte. Cette tentative de hold-up de l’imaginaire n’a pas eu, contrairement au système décimal, la postérité escomptée.

31 mars 2010

Critique radicale de dieu (4)


et voici une deuxième explication de l’incroyable succès du concept de divinité :

Dieu est utile aux prêtres.

Avant l’invention des dieux, les différents chamanes ne pouvaient compter que sur eux même et sur leur sens de la narration, leur connaissance de quelques phénomènes naturels propres à frapper les imaginations, leur savoir faire dans le maniement des simples et surtout dans leur talent à pratiquer la transe mystique. Lorsque les dieux furent inventés, toute cette panoplie trouva parfaitement son emploi. Elle se mit au service d’une idée transcendante : il existe des êtres invisibles, que nous appellerons dieux, qui contrôle les mondes visibles et invisibles. Donnons satisfactions à ces gens de l’au-delà et nous obtiendrons ce que nous souhaitons avoir.

- « Et comment leur donner satisfaction à ces dieux, Oh grand prêtre ?

- « Amène moi ton plus beau gibier et ta plus belle cueillette et je les donneraient en offrande. Et puis tant que tu y es, amène moi aussi quelques jeunes vierges… et n’oublie pas de régler ta cotisation.

Inutile de vous faire un dessin, la subsistance et la prospérité de l’officient était assurée.

9 mars 2010

Critique radicale de l'idée de "dieu" (3)


En l’absence des ressors intellectuels leur permettant de comprendre les mécanismes de la réalité, nous savons bien que les êtres humains, jusqu’à environ l'age de cinq ans, s’imaginent des forces mystérieuses qui provoquent les phénomènes que ses sens perçoivent. Il en vient même à se persuader que sa pensée peut influer sur le cours des choses. En grandissant, les êtres humains perdent en général heureusement cette vision égo centrées et arrivent plus ou moins à décoder correctement d’abord l’existence des choses et des êtres en dehors d’eux-mêmes puis à interpréter à peu près correctement les relations de causalités, à appréhender les chaines logiques d’évènements et d’interactions entre les choses et les gens.


Il existe pourtant en chacun de nous des résidus non digérés de la pensée magique originelle. Nous devons bien l’admettre, nous sommes tous plus ou moins empreints de superstition. Ce qui nous conduit à pointer une première explication de l’incroyable succès du concept de dieu :


Dieu explique et justifie absolument tout.

S’imaginer que les phénomènes inattendus de l’existence et de la nature sont régis par des divinités ad-oc permet de contrebalancer l’angoisse de l’homme, notamment préhistorique, devant les fluctuations imprévisible du marché des troupeaux de mammouths et des hordes de rennes. Sans compter les impressionnantes occurrences aléatoires des tempêtes tropicales avec leurs cortèges de bourrasques, d’orages et de pluies battantes. Les ressources limitées de nos honorables lointains prédécesseurs vêtus de peaux de bêtes leur ont pourtant permis de mettre au point un certain nombre de procédures sensées satisfaire l’appétit des dieux et par la même de garantir une bonne chasse, de triompher d’une rage de dent et de s’attirer les grâces de girondes compagnes. Je suis bien certain que les cérémonies à l’époque devaient réunir un grand nombre de participants autour de festivités hautes en couleur et propres à frapper l’imagination du populo. C’était un peu vulgaire, mais l’on s’amusait beaucoup. Ensuite soit la chasse était bonne et le grand prêtre était réélu, soit le mammouth était récalcitrant et le troupeau de rennes clairsemé. Alors, le grand prêtre se retrouvait immolé dans la joie et la bonne humeur.

Maxime 379 : De la magie.

379 – les véritables magiciens ne parlent pas de magie.  Drago - 12/2023 ZL/. "LeChiffre"